Collège Montaigne

Collège – Angers

Anjou
Sélectionnez une page

PRÉSENTATION

« Dans l’enseignement, les faits sont tout faits. Dans la recherche, il faut les faire. […] Le souci des faits en histoire est celui même de l’administration de la preuve, et il est indissociable de la référence. […]

En un sens, la critique, c’est l’histoire même, et elle s’affine au fur et à mesure que l’histoire s’approfondit et s’élargit. […] La critique externe porte sur les caractères matériels du document : son papier, son encre, son écriture, les sceaux qui l’accompagnent ; la critique interne sur la cohérence du texte, par exemple, sur la compatibilité entre la date qu’il porte et les faits dont il parle. […]

Pourquoi n’y a-t-il pas d’histoire sans critique ? La réponse est toujours la même, de Langlois et Seignobos à Bloch et à Marrou : parce que l’histoire porte sur le passé, et qu’à ce titre elle est connaissance par traces. […]

Un fait n’est rien d’autre que le résultat d’un raisonnement à partir de traces suivant les règles de la critique. […] Il n’y a pas de faits sans questions, sans hypothèses préalables. […] C’est la question qui construit l’objet historique, en procédant à un découpage original dans l’univers sans limite des faits et des documents possibles. »

 

« La première finalité de l’enseignement de l’histoire est de permettre aux élèves de comprendre le monde social et politique dans lequel ils vivent en leur donnant le vocabulaire et la syntaxe nécessaires pour nommer les réalités […] Le deuxième objectif de cette discipline tient à l’évolution des conceptions de la temporalité.[…] L’histoire enseigne que les réalités actuelles résultent de choix antérieurs et que les choix actuels déterminent notre avenir collectif, ce qui légitime pleinement la place faite au récit dans l’enseignement de l’histoire. Le troisième objectif est d’apprendre aux élèves que, dans le monde social et politique, tous les énoncés ne sont pas acceptables, tous ne se valent pas. En montrant qu’il est une vérité à chercher, une vérité qui repose sur des faits, même si elle est réfutable, l’histoire combat le relativisme. »

Antoine PROST  Professeur émérite à l’université Paris-I

« La géographie est une science sociale : elle s’intéresse à la terre des hommes. Elle analyse les faits naturels dans la mesure où ils éclairent la répartition, les mouvements des hommes, de leurs activités et de leurs œuvres à la surface de notre monde. […] 1 – Les géographes étudient les relations « verticales » qui prennent place entre les cellules sociales et le milieu qui les porte. […] 2 – Les géographes se penchent aussi sur les relations « horizontales » que les hommes tissent entre eux. […] 3 – Les géographes s’interrogent enfin sur les représentations du monde et de la société développées par les divers groupes. »

Paul CLAVAL
Géographe, professeur retraité

 

« Le premier objectif de la géographie, que celle-ci partage avec de nombreuses disciplines, est en effet de donner une intelligibilité au monde dans lequel vivent les élèves et dont ils sont et seront les acteurs. La discipline géographique doit rendre compte des mutations de ce monde, en dépassant une présentation en forme d’inventaire pour privilégier une lecture dynamique.[…] L’enseignement de la géographie devrait donc s’attacher à interroger davantage le rôle des acteurs sur les territoires. Ceux-ci sont beaucoup trop absents des programmes, qu’il s’agisse des individus en tant qu’acteurs de la vie sociale, des associations, des entreprises ou des formations politiques ou des pouvoirs publics. L’objectif d’une meilleure compréhension du monde et de ses mutations vise finalement à rendre les élèves plus sensibles au rôle qu’ils sont susceptibles de jouer dans la gestion et l’organisation de leur(s) territoire(s), tant au niveau de leur ville que de leur région, de leur pays, de l’Europe ou du monde. À ce titre, la géographie remplit une véritable mission d’éducation civique et de formation du citoyen. »

Robert MARCONIS
Professeur émérite à l’IEP de Toulouse et à l’université Toulouse-II
Président d’honneur de l’APHG

« L’EMC doit transmettre un socle de valeurs communes : la dignité, la liberté, l’égalité, la solidarité, la laïcité, l’esprit de justice, le respect de la personne, l’égalité entre les femmes et les hommes, la tolérance et l’absence de toute forme de discrimination. Il doit développer le sens moral et l’esprit critique et permettre à l’élève d’apprendre à adopter un comportement réfléchi. Il prépare à l’exercice de la citoyenneté et sensibilise à la responsabilité individuelle et collective. »

L’enseignement moral et civique (EMC) au Bulletin officiel spécial du 25 juin 2015
https://www.education.gouv.fr/l-enseignement-moral-et-civique-emc-au-bulletin-officiel-special-du-25-juin-2015-5747

LES ÉVÈNEMENTS

Aucun résultat n’a été trouvé.

La page que vous avez demandé n’a pas été trouvée. Essayez d’affiner votre recherche, ou utiliser la navigation ci-dessus pour retrouver l’article.